papyrural, Le blog d'Armand PAQUEREAU

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La contamination intellectuelle des « pisseurs de glyphosate »

Pour imposer une vision des choses, tous les moyens sont bons. Les témoignages uniquement à charge, le matraquage à répétition de pseudo-vérités unilatérales pour masquer le vrai mensonge aboutissent à ce qu’un mensonge réédité des dizaines de fois est perçu par l’inconscient collectif comme une évidence indiscutable.

Ainsi, les associations et collectifs écologistes ont décidé de frapper un grand coup pour éradiquer le glyphosate, avec pour but d’utiliser leur victoire espérée pour obtenir l’interdiction d’usage de tout produit chimique par les agriculteurs. Ils prospectent et organisent, sous contrôle d’huissier, des collectes d’urine à la recherche de glyphosate.

Cependant, en analysant les méthodes utilisées, tout citoyen encore doté de faculté d’objectivité constate des « curiosités » dans les résultats publiés.

Tout d’abord, ces associations envoient tous leurs échantillons au même laboratoire allemand, fondé en 1997 par une militante écologique notoire.

Le plus spectaculaire est illustré dans le tableau suivant : (1)

analyses de Biocheck

 

 

Les échantillons, commandités par des associations écologistes et confiés au même laboratoire Biocheck sont tous positifs à 100% !

Par contre, les échantillons commandités par différents organismes publics officiels à différents autres laboratoires comportent des taux de positifs hétérogènes dont certains sont très bas.

On ne peut s’empêcher de penser qu’il existe une collusion d’intérêts entre Biocheck et les visées écologistes s’opposant au glyphosate.

Mais bien entendu, cette différence n’est pas portée à la connaissance du grand public qui reste incité à croire que nous sommes tous contaminés par le glyphosate.

La FNSEA a de son côté fait analyser (2) une vingtaine d’échantillons d’urine selon un procédé de chromatographie, procédé isolant tous les composants et évitant ainsi les faux positifs de la méthode test Elisa utilisée par Biocheck.

Aucun de ces échantillons n’a présenté de résidu de glyphosate.

La méthode test ELISA ne permet pas de différencier le glyphosate de son métabolite AMPA ni de de ce même AMPA provenant des phosphonates contenus dans les lessives et les produits de nettoyage domestiques.

Ainsi, la présentation des analyses d’urine par les associations écologistes tend à incriminer uniquement l’origine agricole de la présence de glyphosate, en occultant l’origine domestique et la présence de glyphosate dans les aliments issus d’OGM importés.

Interdire de désherber avec du glyphosate en France (3) sans interdire l’importation de produits issus d’OGM est une gigantesque escroquerie qui ruinera l’agriculture française.

 



08/11/2020
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