papyrural, Le blog d'Armand PAQUEREAU

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Insectes ravageurs : effets révélateurs

A l’heure où la bien-pensance s’évertue à traiter les agriculteurs de pollueurs et à vouloir leur interdire toute utilisation de « pesticides », c’est-à-dire de produits pourtant homologués pour protéger leurs récoltes ou leurs animaux, il n’est pas de jour ou la publicité dans les médias n’incite les consommateurs à utiliser des « biocides » pour lutter contre les inconvénients domestiques des insectes ou parasites indésirables dans la vie quotidienne. Notez bien en passant que les « pesticides » agricoles sont devenus des « biocides » censés être aussi inoffensifs pour l’homme et l’environnement que les produits utilisés en agriculture Biologique. Pourtant, entre autres exemples, le Fipronil administré entre les épaules du chat ou du chien de compagnie est bien le même que celui utilisé pour éradiquer les poux des volailles d’élevage ! Et le gamin de deux ans qui caresse son animal favori a plus de chances de s’intoxiquer ensuite en suçant son pouce que le consommateur qui mange les œufs des poules désinsectisées.

Il est inutile de préciser que toute l’agriculture, qu’elle soit conventionnelle ou Bio, ne peut se passer de produits de protection des végétaux ou des animaux, sans quoi les récoltes seraient au mieux drastiquement diminuées, voire totalement détruites. Les enragés de la lutte anti « pesticides » peuvent bien rester dans le déni de réalité, les preuves sont de plus en plus nombreuses de la réalité des dégâts, fréquemment irréversibles, des prédateurs de nos productions agricoles.

Les invasions d’insectes vecteurs de viroses apportent des preuves irréfutables et renouvelées des conséquences de la carence de solution. Il faut se souvenir de la première vague d’attaque du scolyte de l’orme qui a ravagé tous les ormes dans les années 70. Puis, alors qu’il semblait que l’épiphytie se soit éteinte, et que de nombreux ormes soient repoussés soit de graines, soit de racines, les ormes sont à nouveau décimés. L’absence de solution pour lutter contre le parasite amènera la disparition de cette espèce végétale.

Le virus de la sharka, qui décime les fruitiers du midi  n’a lui aussi trouvé aucune parade chimique ni préventive ni curatrice. Seule la surveillance et la destruction des arbres malades est encadrée par un arr$eté

Plus récemment, la pyrale du buis défraye la chronique. L’attaque des buis ayant une incidence directe sur les haies des particuliers et critique sur celles des châteaux et sites touristiques, personne n’ose s’offusquer des moyens de traitements chimiques ou bio pour détruire l’insecte vecteur. Traitements qui malgré tout semblent ne pas répondre totalement aux attentes. Plusieurs sites touristiques, dont Chambord envisagent ou ont déjà remplacé les buis de leurs jardins par des fusains.

 

 

 

http://www.lefigaro.fr/jardin/2018/07/18/30008-20180718ARTFIG00275-malades-les-buis-de-vaux-le-vicomte-vont-etre-arraches.php



08/11/2020
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