papyrural, Le blog d'Armand PAQUEREAU

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Les émissions de CO² diminuent, la température augmente...

 

Les émissions de CO² baissent, la température augmente… ?

 

Selon la doxa qu’il est malvenu de mettre en cause, le réchauffement climatique serait dû à une responsabilité anthropique des émissions de CO², lui-même principal responsable de l’effet de serre. Face à ce principe, les volontés scientifiques et politiques intiment, par des conseils et des contraintes réglementaires, les citoyens à diminuer leurs émissions de CO².

Avec une certaine réussite, si on se réfère au graphique suivant :

diminution émissions CO²

 

 


Source : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/chiffres-cles-de-lenergie-edition-2023

Cependant, il est curieux de constater que malgré une baisse sensible des émissions de CO², sur la période 2005-2020, pour la même période (encadré rouge) les températures ont continué à progresser nettement.

aygmentation températures

Source : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-du-climat-2023/2-observations-du-changement-climatique

Cette constatation, qu’aucun média mainstream ne publie ni ne relaie, a de quoi interroger sur la véracité des assertions du GIEC et de ses disciples.

En effet, une diminution de 33% des émissions de CO² entre 2005 et 2022 n’a aucunement influé sur les températures qui ont continué à augmenter au même rythme que précédemment. De quoi interroger objectivement sur l’origine anthropique du réchauffement.

 

De là à rechercher d’autres causes plausibles…

 

Ces augmentations de températures ont-elles existé avant l’ère industrielle, qui selon la doxa serait le début de la responsabilité anthropique ? Un bref regard sur des écrits anciens nous informe :
1137 : Sécheresse de mars à septembre
1168, La rivière Sarthe est à sec
1183 : Vendanges dès juillet dans l’Est
1676 : En Haute-Marne, pas de pluie de février à novembre
1719 : Centre, pas de pluie du 25 mars au 1er novembre
Entre 1781 et 1791, 10 années de sécheresse consécutives, rivières à sec, manque de nourriture, pas de bois de chauffage à Paris, la Seine manquait d’eau pour le transport.

Certes, ces observations ne permettent pas d’infirmer une possible relation entre la CO² et les élévations de température, mais elles prouvent que le réchauffement climatique n’est pas d’origine anthropique. Dans ces périodes, les énergies fossiles n’étaient pas consumées et transformées en CO², et la densité planétaire de la population ne pouvait pas expliquer une expectoration massive de CO².

 

Qui de l’œuf ou de la poule… ?

 

Est-ce l’augmentation de la concentration de CO² dans l’atmosphère qui engendre l’élévation des températures ou l’inverse. Comme on l’a vu plus haut, la diminution des émissions de CO² n’a pas enrayé une baisse de température. On peut être amenés à vérifier si l’inverse ne serait pas possible.

Le graphique ci-dessous est édifiant :
Antériorité températures

Source :https://www.science-climat-energie.be/faq-5-lien-entre-temperature-et-co2/

« Nous y voyons que les pics de CO² atmosphérique suivent les pics de température !! Un décalage de 9 à 10 mois est observé. Il s’agit probablement d’une belle illustration de la loi de Henry : lorsqu’il fait plus chaud, le CO2 dissous dans les Océans retourne vers l’atmosphère. »

Ce décalage dans le temps s’explique par le fait que la solubilité du CO² dans l’eau diminue quand la température augmente. L’augmentation de la température libère du CO² dissout dans l’eau des lacs et des océans et augmente ainsi sa concentration dans l’air.

La solubilité du CO² dans l’eau diminue lorsque la température augmente, ce qui induit qu’une augmentation de la température libère le CO² dissout, notamment dans les océans :

solubilité CO²

Cela n’exonère pas la responsabilité anthropique, mais cela permet de relativiser et d’explique plus rationnellement le fait que des pics de températures excessifs aient été constatés dans des périodes anciennes où la responsabilité de l’activité humaine ne pouvait être mise en cause.

 

De l’effet de serre.

 

 Ce phénomène s’explique par le piégeage de la chaleur emmagasinée par la terre et le blocage de la radiation de cette chaleur émise vers le cosmos.

effet de serre

Source : https://web.lmd.jussieu.fr/~jyg/cethil_2011_jyg.pdf

Cependant, il est reconnu mais occulté que le CO² ne représente que 26% de l’effet de serre, la vapeur d’eau (nuages) en représentant 60%. La proportion complémentaire étant due à divers gaz (CFC, PFC, méthane, ozone, N²O, etc..).

Si selon le schéma précédant, le CO² se comporte comme la vitre, c’est-à-dire laissant passer les rayons solaires mais empêchant la chaleur emmagasinée par la terre de rayonner vers l’espace créant le fameux effet de serre, il en va de même pour les nuages (vapeur d’eau) qui représente 2,31 fois plus de captation.

Mais il faut se poser la question pourquoi, lors des gelées de printemps à la même température les plantes gèlent par temps clair et ne gèlent pas par temps couvert ?  Le CO² étant présent dans les deux cas, il ne bloque pas la chaleur emmagasinée en l’absence de nuages. Cela prouve que l’effet de serre des nuages est plus important que celui du CO².

Il faut cependant prendre en compte le fait que les nuages ont un effet limitant du rayonnement solaire en le réverbérant à leur partie supérieure, limitant l’échauffement de la surface de la planète.

On en revient au réchauffement climatique : si la vapeur d’eau est majoritairement responsable de l’effet de serre, l’augmentation de la température induite augmente l’évaporation des masses d’eau de la planète et l’évapotranspiration des plantes, donc la quantité de vapeur d’eau qui entraîne plus d’effet de serre donc plus de réchauffement. Ainsi le paradigme du réchauffement qui précède l’augmentation de la concentration de CO² comme présenté plus haut semble se confirmer.

Un élément semble entrer en déduction du raisonnement précédent : une expérience réalisée pour et par les étudiants SVT de l’académie de Rennes est intéressante à relater :

CO² et ambiance

Ils ont injecté du CO² dans une des deux cloches identiques chauffées également par deux halogènes. L’essai reste à compléter car il ne mentionne pas le pourcentage de CO² injecté rapporté au volume d’air contenu.

 

La réduction du CO², une erreur ?

 

Bien évidemment, le CO² résultant de la combustion d’énergies fossiles qui ont mis des millions d’années à se fossiliser ne peut continuer à s’accumuler dans l’atmosphère sans poser des problèmes cruciaux. Avec en premier la raréfaction, voire la disparition des énergies fossiles qui ont permis l’amélioration des conditions de vie et l’accompagnement de la croissance démographique sur la planète. Leur consommation en quelques siècles n’est pas renouvelable avant des millénaires et leur pénurie s’accompagnera de catastrophes économiques et humanitaires mortifères.

Cependant, il faut garder à l’esprit que le CO²est la base de l’alimentation humaine et animale par sa transformation en oxygène et en hydrates de carbone par la photosynthèse des plantes sous l’action de la lumière et de la chaleur du soleil avec le concours de l’eau et des minéraux contenus dans la terre. L’augmentation de la concentration de CO² a accompagné l’augmentation de la production alimentaire qui a permis la multiplication de l’espèce humaine. A titre d’exemple, le projet CARBOGROWTH a démontré que l’adjonction de CO² dans des serres à une concentration de 400 ppm a augmenté la croissance de piments doux de 52%.

 L’augmentation de production alimentaire a été permise par les progrès de la technique qui ont été engendrés par l’utilisation des énergies fossiles. Le problème majeur est qu’il n’a pas été tenu compte de la capacité de renouvellement de ces énergies.

Dans la nature, quand les conditions climatiques sont moins favorables, les herbivores ont moins d’herbe à manger et maigrissent ou meurent. Les carnivores ont à leur tour moins de nourriture et sont moins prolifiques. Leur nombre se stabilise ou régresse. La régulation des espèces en fonction de l’environnement est ainsi automatique et très réactive. L’espèce humaine est la seule qui par ses facultés inventives a pu échapper à cette loi intangible. Elle n’a cependant pas, bercée par le confort et l’agrément d’une nourriture abondante, su prendre conscience à temps de sa dépendance aux énergies fossiles qui ne se renouvellent pas au rythme de leur consommation.

La remise en équilibre n’en sera que plus dure, brutale douloureuse. Ce n’est donc pas le CO² qu’il faut réduire à tout prix, d’autant que l’augmentation de sa concentration permet d’augmenter la photosynthèse par l’augmentation des masses végétales, mais la consommation des énergies fossiles qu’il faut réduire, voire remplacer.

 

Le bilan carbone de l’agriculture.

 

« Le Bilan Carbone est une méthode mise au point par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) pour comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’une entreprise, d’un produit ou d’un individu. »

Cette approche est sémantiquement incorrecte, car un bilan fait la balance des positifs et des négatifs de l’objet du bilan. Quid du CO² capté par la photosynthèse des cultures.

On retrouve cette anomalie dans la citation suivante : « L'agriculture et la sylviculture sont étroitement liées. L'un contribue au réchauffement climatique et l'autre absorbe les gaz à effet de serre (GES) rejetés dans l'atmosphère. »

Ainsi, pour ces « spécialistes », la photosynthèse des forêts capterait du CO², mais les plantes cultivées n’auraient pas d’activité de photosynthèse et l’agriculture ne ferait que rejeter des GES.

Il a pourtant été démontré fort sérieusement, sur la base de quantités d’hydrates de carbone produits, qu’un hectare de maïs capte annuellement 16,31 tonnes de CO² de plus qu’un hectare de forêt, déduction faite des émissions inhérentes à la culture et à la récolte de la céréale.

L’agriculture est la seule activité qui présente une telle capacité de purification de l’air, le CO² absorbé par les plantes étant transformé en oxygène et hydrates de carbone.

 

La volonté du Pacte Vert (Green Deal) européen de sanctuariser 30 % des surfaces agricoles aura pour première conséquence de diminuer notre production alimentaire, d’augmenter notre dépendance et de diminuer la quantité de CO² purifiée par la photosynthèse des cultures.

Tout l’inverse pour lequel il est annoncé et promu !

 

 

 

 



01/05/2024
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