papyrural, Le blog d'Armand PAQUEREAU

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Progressisme et populisme

Il n’est pas de jour où les médias, les « élites » et les politiques ne fustigent pas avec une moue de mépris les populistes et leurs votes anti progressistes.

Les progressistes ne se posent même pas la question de savoir pourquoi le petit peuple en vient à réagir par son vote aux situations qu’il subit et qui résultent des décisions que les progressistes ont prises sans le consulter.

Faisons abstraction des problèmes de cohabitation de populations exogènes qui se sont rassemblées dans certaines zones de notre pays et qui, non seulement ne veulent pas respecter les lois de notre république, mais entendent appliquer dans ces zones les lois et coutumes de leurs pays d’origine. 

Analysons plutôt ce qui fait la différence entre progressisme et populisme et ce qu’il advient au bout d’un certain temps de mise en application.

Le progressisme, par définition devrait tendre à améliorer une situation pour s’acheminer vers une égalité sociale et économique, vers un partage harmonieux des richesses crées par le travail des citoyens.

Prenons donc comme cas d’étude deux salariés d’une même entreprise, avec un salaire égal, et des conditions de travail identiques. Appelons-les Mr Progrès et Mr Populo (la notion péjorative évoquée précédemment est ainsi respectée).

Mr Progrès est un homme moderne, hédonique et opportuniste, qui a choisi de privilégier tout ce qui peut se louer plutôt que de s’inféoder aux contraintes qu’impose la propriété. Tous ses temps libres sont consacrés aux loisirs et aux plaisirs que l’argent gagné peuvent lui permettre.

Mr Populo est imbu de ce vieux concept que la propriété apporte paix et sécurité pour l’avenir. Il va occuper son temps et son argent disponibles, se privant du superflu, à construire sa maison où il espère passer un jour une paisible retraite. La première « récompense » pour son travail achevé sera la taxe foncière qu’il devra payer pour habiter sa maison.

Jusque-là peu de différence : l’un paye un loyer, l’autre la taxe foncière. Et ce, jusqu’au moment où chacun devra entrer en maison de retraite.

Mais comme les pensions de Mr Progrès et de Mr Populo ne sont pas suffisantes pour couvrir les frais d’un EHPAD, Mr Populo devra vendre sa maison pour abonder les mensualités. Quant à Mr Progrès, n’ayant aucune économie, et ses enfants éventuels vivant selon ses principes n’en n’ayant pas non plus, ce sera la solidarité nationale qui assurera le complément de ses mensualités.

Si par un heureux hasard pour les progressistes, Mr Populo venait à mourir précocement, sa maison sera taxée au titre de la succession d’un taux conséquent qui permettra de financer la solidarité précédemment évoquée.

De fait, le progressisme se nourrit du travail et de l’effort du populisme et ne peut perdurer que tant que le populisme accepte des efforts à fonds perdus.

Par analogie, autrement défini par Margaret Thatcher : « Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres. »

Le progressisme devrait être la récompense de l’effort, le partage équitable des fruits du travail qui inciterait chaque citoyen à créer de la richesse.

 Au lieu de cela, il promet un revenu universel qui se financerait par la spoliation des biens des populistes, qui dégoûtés par cette spoliation arrêteront de créer : donc fin du progressisme.

 

Armand PAQUEREAU
04 11 2018

Egalement publié sur Contrepoints



08/11/2020
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